Une course à la productivité et une rentabilité non partagée avec les salariés permanents
(Pour les salariés intérimaires, voire nos récents article sur notre action relative au versement des primes défiscalisées des entreprises utilisatrice et à la prime fidélité.)
En dix ans le réseau a vu la fermeture de 160 agences et travaille avec 30% de salariés en moins. On le doit au plan Envergure de la Direction. Aujourdhui c’est la course à la productivité et à la rentabilité.
2018 encore une année record pour Manpower avec un volume de résultat net de +1% par rapport à 2017 et + 8% par rapport au budget ! Et un taux de profitabilité de + 5% en un an !
Qu’est ce que les salariés que nous sommes en avons en partage ?
- Prime Macron dérisoire pour les permanents et non défiscalisée !
- Des conditions d’ayant-droit pour les collaborateurs intérimaires inatteignables
- Probablement pas de Prime de Participation pour 2018.
Par contre, pour les Actionnaires c’est inespéré : - Au cours des années CICE, les comptes courants entre Manpower France et le Groupe augmentent. Une large partie du CICE est remontée à la Holding
- On note aussi une accélération de la politique de rachat par Manpower Inc de ses propres titres. Ainsi, avec moins d’actionnaires, le rendement par action est amélioré et ceux-ci sont mieux rémunérés année après année…
Les revendications de la CFTC lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) avec la Direction :
1/ Une augmentation générale :
• de 3% pour les niveaux de A à F
• de 2,5% pour les niveaux de G à I
• de 1,8 % pour les niveaux de J à K
2/ Reconduction du dispositif CESU
400€ préfinancés à 70% par l’entreprise et à 100% pour les salariés handicapés.
3/ Augmentation de la subvention employeur à 5,52€ sur le titre restaurant sans augmentation de sa valeur faciale.
4/ Le remboursement des frais de restauration dans la limite de 21€ le midi pour les salariés en déplacement professionnel.
5/ Prise en charge des frais de parking pour les salariés.
6/ 2 jours par enfant malade.
7/ Prime d’ancienneté : instauration de paliers supplémentaires (tous les 5 ans) à partir de 10 ans d’ancienneté.
- 10 ans : 500 €
- 15 ans : 1250 €
- 20 ans : 2000 €
- 25 ans : 2500 €
- 30 ans : 3000 €
- 35 ans : 3500 €
- 40 ans : 4000 €
8/ Abondement du CET aligné sur le régime de celui des intérimaires ;
9/ Ouverture de négociations sur l’intéressement aux bénéfices de l’entreprise pour les salariés. Nous reprenons le partage des bénéfices en 3 tiers : un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les investissements et un tiers pour les salariés.
Voir aussi :