Le gouvernement français Barnier actuel envisage une nouvelle journée dite de « solidarité ». Depuis ses origines, la CFTC est vigoureusement contre ce concept. Pourquoi ?
La journée dite de « solidarité » est conforme aux critères de l’esclavage au profit des employeurs
L’employeur verse pour la sécurité sociale 0,3% de la masse salariale, alors que sur une base de 203 jours travaillés (cas Manpower), ce montant versé à la Sécurité Sociale ne représente que 60% de la journée du salarié ; l’employeur nous fait donc travailler gratuitement pour lui à hauteur de 40% de la journée dite de « solidarité », sans rémunération, ce qui correspond à une définition de l’esclavage. Cette mesure fusse-t-elle « légalisée » par une loi, elle resterait néanmoins contraire au principes constitutionnels, qui interdisent l’esclavage.
Le détournement du financement de la mesure par rapport à son objet affiché, est conforme au critère du vol ou de la fraude astucieuse
La mesure est officiellement créée pour alimenter indirectement les revenus des salariés, à travers le financement de la sécurité sociale. Comme une partie (près de 40%) reste dans la poche de l’employeur et n’est pas versée conformément à l’objet de la mesure, c’est un détournement qualifiable de vol et de recel au niveau des employeurs.
La population contributive supportant la charge de la mesure ne recouvrant pas la population bénéficiaire, la mesure est également discriminatoire
La Sécurité Sociale financée par la mesure bénéficie à toutes les personnes, pas seulement aux salariés qui sont les seuls de la communauté nationale, à la financer. En particulier, des gens riches qui ne sont pas salariés, en bénéficient aussi alors qu’ils ne la financent pas. Pourtant, les avoirs des ultrariches dont la quasi totalité sont des rentiers, ont explosé en France ces dernières années.
Voir aussi notre article précédent sur la première journée dite de « solidarité ».