Déclaration de la CFTC au Comité Central d’Entreprise (CCE), en ce premier semestre 2017 :
Des mécanismes de gestion qui mettent en péril la bonne gestion professionnelle des CDII
La CFTC alerte la direction sur des pratiques financières qui mettent en opposition les salariés en agence et les intérimaires en CDI-I à savoir :
- Une Garantie Mensuelle Minimale de Rémunération (GMMR) facturée deux fois à l’agence, ce qui pénalise les primes des permanents et pousse a des pratiques plus que contestables sur une pression d’emploi sous payée pour l’intérimaire, voir à une prise de congés sans solde.
- La désaffection pour le BTP et le choix de privilégier les grands-comptes industriels, conduisent à une baisse des marges et à un recul de part de marché, qui font douter de la pertinence des choix de l’entreprise.
Une politique de précarisation des personnels permanents et d’hypertrophie des profits, au détriment de l’intérêt économique de l’entreprise et des salariés
La stabilité des frais de personnel remplacé par des contrats de plus en plus précaire CDD et Stagiaire ne montre pas une volonté de développement mais plus de réduction des coût en augmentant la productivité des salarié au détriment de leur conditions de travail et de leur rémunération.
Les résultats financiers mettent en exergues une augmentation des capitaux 936M€ avec un choix de pénalisé Manpower France au profit de la holding sans volonté de redistribuer aux salarié l’usufruit de leur travail.
Nous alertons sur ce peu de reconnaissance salariale, qui conjugué au manque de moyens attribués au développement pourrait à terme mettre l’entreprise en nette régression vis à vis de ces concurrents petits et grands.
À quand des investissements dignes des montants perçus par le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et les divers exonérations, au bénéfice des salariés permanents et intérimaires ?