1. Effectifs salariés permanents
Lors de la dernière réunion DP du 26 février 2007, nous vous avions interrogé au sujet des effectifs permanents Manpower des agences commerciales et des CTA.
Vous nous aviez répondu que les effectifs se déterminaient en fonction de l’activité concernant les agences et du volume moyen des intérimaires pour les CTA.
Nous aurions besoin de précisions à ce sujet.
En effet, nous souhaiterions connaître les effectifs exacts de salariés qui seront nécessaires par exemple, pour une agence ayant un volume de 150 intérimaires au planning ou d’un CTA gérant un volume de paies pour 1400 intérimaires.
- Quelles sont les « fourchettes » exactes ?
Réponse de la Direction : Les effectifs nécessaires par agence dépendent à la fois du volume des CI et des clients gérés et de la longueur des contrats de mission proposés aux CI. En conséquence, un effectif exact pour un volume précis de CI ne peut être donné : en effet, la charge de travail sera, par exemple, beaucoup plus importante pour une entité gérant 150 CI sur des missions courtes que pour une entité gérant 150 CI sur des missions longues.
Même principe pour les CTA : le volume de paies traitées peut être plus ou moins important en fonction de la durée des missions des CI des agences gérées par ce CTA.
Note de la CFTC : Certaines données économiques détaillées ne sont pas ici reproduites pour cause de confidentialité : se reporter en interne à l’entreprise pour les consulter.
2. Promotion
- Qui prend la décision d’accepter une promotion d’un collaborateur permanent d’un poste de commercial vers un poste de responsable d’agence ?
- Quels sont les recours dont dispose le permanent en cas de barrage de son supérieur hiérarchique ?
- Peut-on imaginer qu’un commercial faisant office de RA ne soit plus compétent lors de sa demande de promotion mais qu’il lui soit demandé en retour de former le nouveau RA ?
Réponse de la Direction : La décision est prise par le DS et le RA en accord avec le RRH, après validation du potentiel du collaborateur.
Le collaborateur doit demander un entretien au RRH.
3. Modes de paiement salariés intérimaires
Actuellement la Direction favorise le paiement par virements des salariés intérimaires.
Or, l’envoi des bulletins de salaire de cette catégorie de paiement est effectué en tarif postal économique. De ce fait la réception des bulletins de salaire par le salarié intérimaire s’effectue 15 jours après la date de saisie du relevé d’activité contre 48 heures pour les salariés en mode de paiement par chèque.
Nous vous avions déjà alerté à plusieurs reprises à ce sujet (en mars et novembre 2006), nous vous rappelons que certaines antennes ASSEDIC ne respectent pas l’accord passé avec Manpower.
La Direction nous avait alors assuré qu’elle prendrait contact avec ces antennes ASSEDIC (Amiens et St Quentin) de façon à régulariser au plus la situation parfois dramatique pour ces salariés qui ont besoin de leur bulletin de salaire pour effectuer leur déclaration mensuelle.
- A ce jour des rendez-vous ont-ils été réellement pris, si oui à quelle date et qu’en est-il ressorti ?
Les services assistance paie sont saturés d’appels et de demandes de duplicata de paies !
- Ne serait-il pas plus judicieux de modifier cet affranchissement postal de façon à retrouver une équité avec les salariés intérimaires en mode de paiement par chèque ?
Le profit ne doit pas être que le seul critère, tous les paramètres (humains y compris) doivent être pris en compte ! Les salariés ne comprennent pas qu’une grande enseigne telle que Manpower en soit arrivée à effectuer de telles économies.
- Que compte donc mettre en place la Direction de façon définitivesans que nous ne soyons dans l’obligation de vous exposer de façon récurrente ce problème ?
Réponse de la Direction : Selon le service Paie et Procédures au Siège, les décalages de dates et les délais postaux annoncés semblent exagérés.
Vérification faite auprès de l’Assedic de Picardie, la réponse donnée est la suivante : « aucune consigne particulière n’a été passée auprès des antennes pour demander les bulletins de salaire avant que les intérimaires ne soient en leur possession, c’est à dire le mois suivant de la mission. Les seuls bulletins de salaire qui sont demandés dès l’actualisation sont ceux des semaines à cheval sur deux mois civils, du fait de la complexité de nos règles, mais ceci ne devrait être plus qu’un souvenir le jour –attendu- où votre société passera à la paie mensuelle. »
4. Alerte forte des élus CFTC sur les effectifs du CTA de D.
Réponse de la Direction :
L’organisation actuelle est liée :
- à la présence de seulement de 2,8 collaborateurs en lissage
- 2 élus sont en effet à temps partiel
- 2 départs n’ont pas été remplacés dont celui de la responsable partie fin 2006
La nouvelle responsable n’est présente que 2 demies journées par semaine et n’est pas d’un apport suffisant.
Cette situation est très dure à vivre pour les collaborateurs du point de vue de leur charge de travail et de l’incertitude qui règne sur l’avenir de ce CTA qui est un des plus petits.
Ce constat a été transmis au responsable en DO.
5. Panneaux d’affichage de l’agence de X inexistants.
Réponse de la Direction : Cette réclamation a été transmise à la DO pour action.